La colorimétrie est la base fondamentale de la coloration et de l’éclaircissement en coiffure. Elle doit être étudiée afin de la mettre en application dans les travaux pratiques. Découvrez ce qu’est le cercle chromatique et la manière de l’utiliser pour une coloration !
Sommaire
Les lois de la colorimétrie et le cercle chromatique
Le cercle chromatique en coiffure est indispensable pour une coloration. Sa construction est basée sur le mélange des trois couleurs fondamentales. À l’intérieur du cercle, on inscrit des triangles équilatéraux aux sommets desquels sont placées les fondamentales, les complémentaires et les intermédiaires.
Les 3 couleurs primaires : le bleu, le jaune et le rouge sont les couleurs fondamentales, car il est impossible de les créer en mélangeant deux couleurs entre elles. En coloration, on les appelle cendre, doré et rouge.
Le cercle chromatique est complété par les couleurs secondaires : le vert, le violet et l’orange. Elles sont dites complémentaires, car elles sont le résultat du mélange de deux couleurs primaires. En coloration, on les appelle vert (ou macassar), irise et cuivre.
Le mélange de toutes ces couleurs entre elles donne du marron. Ce mélange fonde le cercle chromatique. Il est à noter que chaque couleur primaire et sa couleur complémentaire s’opposent et se neutralisent. Ainsi, le jaune est neutralisé par le violet, le rouge par le vert et l’orange par le bleu.
Plus concrètement, on utilise des soins avec des pigments violets pour entretenir des cheveux blonds. L’objectif est de neutraliser les reflets jaunes indésirables. Pour neutraliser les reflets oranges, on utilisera des soins bleus.
Les couleurs situées en haut du cercle chromatique : violet, bleu et vert sont appelés couleurs froides. Les couleurs en bas du cercle : rouge, orange et jaune sont des couleurs chaudes.
Les hauteurs de ton et les reflets universels
Le cercle chromatique en coiffure repose sur le mélange des différentes couleurs entre elles citées précédemment. Il permet ainsi d’obtenir diverses combinaisons comme le bleu-vert, le rouge-orangé ou encore le pourpre. C’est pourquoi il existe différentes hauteurs de ton.
Pour recenser l’ensemble des couleurs naturelles du cheveu, des professionnels de la coiffure ont imaginé une échelle de ton qui répertorie toutes les nuances naturelles de cheveux grâce à un numéro de référence croissant, allant du plus foncé au plus clair.
N°1 : noir, N°2 : brun, N°3 : châtain foncé, N°4 : châtain, N°5 : châtain clair, N°6 : blond foncé, N°7 : blond, N°8 : blond clair, N°9 : blond très clair, N°10 : blond platine.
Avant une coloration, il faut alors déterminer la couleur de base du client. Le deuxième chiffre d’une coloration sert à déterminer le reflet dominant (nuances qui apparaissent à la lumière) que l’on souhaite donner à la couleur de base. Chaque reflet a un numéro qui lui est propre :
- 1 : Cendré (bleu-gris)
- 2 : Irisé (violet)
- 3 : Doré (jaune)
- 4 : Cuivré (orange)
- 5 : Acajou (mélange de violet/rouge)
- 6 : Rouge
- 7 : Vert
- 8 : Mocca (marron)
Ce choix doit être fait en collaboration avec la clientèle et les goûts de cette dernière ; soit pour s’orienter plutôt vers un reflet chaud ou au contraire sur un reflet froid.
Plus concrètement, un blond très clair avec un reflet cendré, soit un 9.1 dans le jargon professionnel sera plus foncé qu’un 9.3 c’est-à-dire un blond très clair avec un reflet doré.
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